Attendu qu’un grand nez est proprement l’indice D’un homme affable, bon, courtois, spirituel, libéral, courageux, tel que je suis, et tel Qu’il vous est interdit à jamais de vous croire, Déplorable maraud !Edmond Rostand
Allons, laissez tomber les feuilles de platane… – Et racontez un peu ce qu’il y a de neuf – Ma gazette ?Edmond Rostand
Je fais, en traversant les groupes et les ronds – Sonner les vérités comme des éperons.Edmond Rostand
Comme elles tombent bien ! – Dans ce trajet si court de la branche à la terre – Comme elles savent mettre une beauté dernière – Et malgré leur terreur de pourrir sur le sol – Veulent que cette chute ait la grâce d’un vol !Edmond Rostand
Les manteaux de duc traînent dans leur fourrure – Pendant que des grandeurs on monte les degrés – Un bruit d’illusions sèches et de regrets – Comme, quand vous montez lentement vers ces portes – Votre robe de deuil traîne des feuilles mortes.Edmond Rostand
Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais ! Mais on ne se bat pas dans l’espoir d’un succès ! Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !Edmond Rostand
Chacun de nous a sa blessure : j’ai la mienne – Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne – Elle est là, sous la lettre au papier jaunissant – Où on peut voir encore des larmes et du sang !Edmond Rostand