La pire chose de notre monde moderne est que les gens pensent, à cause de la télévision, qu'on meurt sans douleur et sans effusion de sang. On fait croire aux enfants que ce n'est pas si grave de tuer quelqu'un.

Jeune, on est beau comme un coeur. Vieux, on est beau comme un pacemaker.

Le regard moderne sait voir la gamme infinie des nuances.

Jean d'Ormesson se rattache aux vieux et pieux souvenirs du journaliste que je fus et du lecteur de livres français que je suis.

Faute de temps, le journaliste moderne doit choisir : ou voir l'événement ou le décrire. Il a rarement le loisir de faire les deux.

On s'imagine toujours et à n'importe quel âge, qu'on sera vieux dans quize ans.