Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.

Tant d'hommes et de femmes subsistent sans exister, car ils ne comptent aux yeux de personne !

Il faut se souvenir aussi de celui qui oublie où mène le chemin.

Si on fait le vide autour d'un souvenir, il ne reste plus rien que ce souvenir dans l'infini qu'on a, et ce souvenir devient l'infini.

Le couronnement de toute vie humaine est le souvenir qu'on conservera d'elle, et la consolation suprême qu'on promet à l'homme par-delà la mort, c'est la "mémoire éternelle".

La vie réelle se porte mieux si on lui donne ses justes vacances d'irréalité.