Citation de René Char

Le poète meurt de l'inspiration comme le vieillard de la vieillesse. La mort est au poète ce que le point final est au manuscrit.

Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit.

N'étant jamais définitivement modelé, l'homme est receleur de son contraire.

La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine.

Comment vivre sans inconnu devant soi ?

Dans nos ténèbres, il n'y a pas une place pour la beauté. Toute la place est pour la beauté.