Il y a 50 ans que le peuple et les intellectuels sont séparés. Il faut qu'ils ne fassent plus qu'un.

Quand un peuple refuse un progrès facile à mettre en oeuvre, quand un véhicule poussé par dix hommes reste sur place, quand un enfant s'avachit devant la télévision pendant des heures, on découvre, médusé, l'effroyable emprise de l'immobile.

Le brigand qu'on persécute, l'homme exalté qui injurie, le peuple trompé qui assassine, suivent leur instinct et font leur métier. Mais, l'homme en place qui les tolère, sous quelque prétexte que ce soit, est à jamais déshonoré.

Quand on n'a rien à se reprocher dans la journée, on ne craint pas que les fantômes viennent hurler à la porte au milieu de la nuit.

L'élégance n'est ni une question de porte manteau, ni une question de porte-monnaie.

La religion fût elle fausse, est un élément nécessaire à la vie d'un peuple.