Pourquoi faut-il donc ériger des barrières face à l'explosion de nos sentiments ; pourquoi l'être aimé ne pourrait-il pas lire en nous comme dans un livre ouvert les pensées nobles et généreuses qui nous animent ?

De quelle espèce sont donc tous ces gens, dont l'âme n'a pour assise que l'étiquette, dont toutes les pensées et tous les efforts ne tendent pendant des années qu'à avancer d'un siège vers le haut bout de la table ?

Les pensées se dissipent où il n'y a point de conseil, mais où il y a plusieurs conseillers elles s'affermissent.

Les débats politiques se résument trop souvent à des "dialogues de sourds pour pensées muettes".

Les sentiments sont beaucoup plus forts que les pensées. Nous sommes tous conduits par l'instinct, et notre intellect nous rattrape plus tard.

Oh quel bien-être, quel bien-être indicible que de se sentir en sécurité avec quelqu'un à l'abri de tout danger, sans avoir à peser ses pensées, à mesurer ses paroles.