On passe le quart de sa vie à fuir. Et l'on s'étonne de vivre en étranger avec soi-même.

L'odeur d'un coquillage putréfié suffit pour accuser toute la mer.

Parfois je pense que tous les gens (même ceux qui collectionnent des papillons) ont envie de mourir et que si on nous apprenait à voler nous partirions illico vers n'importe quel autre pays.

L'erreur que commentent la plupart des gens est de penser que l'homme politique est un homme, alors que c'est un homme politique.

Le bonheur ? C'est vivre dans la réalité, ne pas porter de masque.

Connaître une chose et en vivre une autre est une erreur, un contresens. A partir de là, une tension apparaît. Elle est due au conflit de la pensée et du sentiment. Connaître, c'est être.