La conviction certaine que l'on pourrait si l'on voulait est cause d'inertie chez maints bons esprits.

Dis-moi, quelle nécessité y a-t-il à l'existence de Dieu, du monde et de tout ? Pourquoi doit-il y avoir quelque chose ? Ne crois-tu pas que cette idée de nécessité n'est que la forme suprême que prend le hasard dans nos esprits ?

Il y a les esprits forts et les victimes : on mène ou on est mené.

L'athéisme n'est point. Les grands esprits qui en sont soupçonnés sont trop paresseux pour décider en leur esprit que Dieu n'est pas.

Les mots peuvent blesser et briser les coeurs et les esprits.

On gagne plus par l'amitié et la modération que par la crainte. La violence peut avoir de l'effet sur les natures serviles, mais non sur les esprits indépendants.