Le public a sa part dans la grâce du théâtre, dans sa force esthétique elle-même. Il est la chair de l'émotion.

Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement.

L'homme n'est, en fin de compte, qu'un passage pour les liquides et les solides, un tuyau de chair.

Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain.

La liberté n'a pas de prix. On paye la rançon qui nous a été demandée - fût-ce notre chair - le jour où l'on a compris qu'on ne pouvait vivre sans elle.

Aimer, c'est savourer, au bras d'un être cher, La quantité de ciel que Dieu mit dans la chair...