Je parle avec la pensée que je devrais me taire. Et je parle.

A la disparition de Michel, j'ai eu envie de continuer de chanter. A la disparition de Pauline, j'ai eu envie de me taire.

Il n'y a qu'en criant juste qu'on peut faire taire ceux qui chantent faux.

Aujourd'hui, on peut dire "bite" et "enculé" même au cours d'un dîner mondain, mais on ne peut plus dire "prolétaire" ou "lutte des classes".

La mort pour certains hommes n'est pas seulement la mort : elle est la fin du propriétaire.

J'écris pour me taire.