On reconnaît toujours les pionniers : ce sont eux qui gisent face contre terre, loin devant vous avec une flèche plantée dans le dos.

Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.

Je me demande toujours : " Qu'est-ce qu'il me restera quand j'aurai 80 ans ? " C'est la profondeur qui restera.

Pourquoi donc en voudrais-je à un homme d'avoir plus d'amour pour soi que pour moi ?

Dommage qu'on ne sache pas toujours les sentiments qu'on inspire ; ou l'importance que prend pour les autres ce que l'on dit ou ce que l'on fait.

Ecrire, c'est une liaison d'amour avec soi et les choses, et les moments et les gens. Ecrire, c'est comme vivre une vie parallèle à sa vie de chaque jour ; c'est le vase purificateur de l'âme et de ses mouvances.