Le bonheur repose sur le malheur, le malheur couve sous le bonheur. Qui connaît leur apogée respective ?

La pauvreté, tout d'abord, n'a jamais été un malheur pour moi; c'était radieux avec la lumière du soleil.. Je le dois à ma famille, avant tout, à qui tout manquait et qui n'enviait pratiquement rien.

Le malheur, c'est toujours la même chose. C'est un bonheur ancien qui ne veut pas recommencer.

Dans l'âge mûr, on s'entend mieux à se garder contre le malheur, dans la jeunesse à le supporter.

Réalité sans tabou, sans théâtre: le malheur des uns fait le bonheur des autres.

La pauvreté paraît bizarre aux riches. Ils ont du mal à comprendre pourquoi ceux qui ont faim ne sonnent pas pour qu'on leur serve le déjeuner.