Les mots me manquent quand je parle de toi. Si tu savais le mal que je me donne pour étouffer le mal que tu m'as fait.

Pour moi - tous les mots sont trop petits. Et la demesure de mes mots n'est que le pâle reflet de la demesure de mes sentiments.

Etre nus, c'est ne plus rien se cacher, c'est ne même plus avoir besoin de mots car le corps parle de lui-même, dans cet ailleurs de l'enfance qui n'est plus que la simplicité quand elle sait s'habiter.

Falbalas, belladone, ombelle, floréal... Combien de mots encore ont des robes de bal ?

Les autres font ce qu'ils veulent de tes mots, tandis que tes silences les affolent. Tiens ta langue et ils se mettront en huit pour essayer de piger ce que tu ne dis pas.

Quand il y a le silence des mots, se réveille trop souvent la violence des maux.